AFBH-Éditions de Beaugies 
AFBH

Les Jeudis du Songeur (328)

MES POÈMES DE CIRCONSTANCE, nouvelle édition augmentée

D’abord, quelques échos nouveaux :

À Musement

Il était une fois

Un mort alité

Qui rêvait, je crois

D’immortalité

Un poète est quelqu’un qui se tue

À ciseler sa propre statue

Correspondance

En écoutant la mélodie d’un lointain merle

Venue des profondeurs du bois,

Je crus voir chatoyer les moires d’une perle :

C’était le timbre de ta Voix.

Métempsycose

Le Corbeau mélancolique

Qui veille au fond de mon jardin

Semble songer sans fin à son enfance Antique

Quand il naquit Romain…

Souvenir

Il n’est pas d’être vivant

Qui n’inscrive dans l’espace

La trace

De son Temps

Même l’eau se rappelle,

En soignant son sillage

L’émouvant passage

De l’ombre–éclair d’une hirondelle

Petite fleur du pauvre

Sous les pavés de mon long jour

Prend racine parfois une fleur d’amour,

Une fleur tenace, interstitielle

Qui s’entête à grimper jusqu’au Ciel ;

Puis tout à coup s’émeut quand approche mon pas :

« À m’écraser, surtout : veille ne pas ! »

*

Comme je l’ai précisé dans mon recueil de 2020, je ne suis poète « ni de profession, ni de prétention ». Je récidive pourtant, en faisant paraître une édition augmentée de mon opuscule.

Si je continue de rimer, c’est simplement pour fixer des éclosions nées de circonstances personnelles. Je versifie des états d’âme, d’abord pour moi, puis pour ceux qui les éprouvent en commun avec moi.

À vrai dire, lorsque j’ai eu l’impudence de « publier » mes échos poétiques, il y a trois ans, je « n’y croyais pas ». C’était un « à côté » dans ma vie, au bord du chemin de mes ouvrages médités et voulus. D’où ma surprise devant la bonne réception de ce livre. J’ai supposé que, les fruits de mon « lyrisme » étant variés, chacun a fini par trouver de quoi les agréer. Voilà pourquoi, frisant l’immodestie, j’ose me rééditer.

Je me soumets donc à votre agrément. J’ai déjà fait parvenir quelques spécimens aux lecteurs les plus fidèles du « Songeur » : je vous encourage à offrir mon livre pour faire connaître les Éditions de Beaugies.

Il n’y a d’accomplissement de la poésie que dans le partage*.

Merci à tous !

Le Songeur  (14-09-2023)


* Précisions sur cette édition augmentée (108 pages) :

1/ Nous avons bénéficié de l’impression de deux tirages de 300 livres chacun. Le premier tirage se trouvant entaché d’une grosse bévue à la page 6 (« Du même auteur »), nous l’avons gommée par un autocollant. Un second tirage a bénéficié, par précaution, d’un papier plus épais, ce qui rend le recueil un peu plus lourd. Hormis ce détail, il s’agit évidemment du même livre.

2/ Le coût de cette réédition augmentée reste modéré, 12€ port compris. En effet, à l’occasion du lancement du livre, jusqu’à Noël, les Éditions de Beaugies ont prévu de prendre à leur charge les frais d’envoi. En outre, à l’intention de ceux qui désirent faire plusieurs cadeaux autour d’eux, nous proposons une commande de 5 exemplaires à moitié prix, soit 30€, expédition comprise, comprenant 3 exemplaires du premier tirage + 2 du second, ce qui facilite l’envoi par colissimo.



(Jeudi du Songeur suivant (329) : « IMPRESSION, FORÊT PLEIN JOUR… » )

(Songe à ne pas oublier précédent (LII) : « IL EST TEMPS QU’ON ME RENDE DES COMPTES »)

(Jeudi du Songeur précédent (327) : « ÊTRE AIMÉ, C’EST ÊTRE PRÉFÉRÉ » ? )