J’aurais voulu te dire, et tu n’écoutais pas
Moi je t’aimais toujours… mais toi, percevais-tu
L’ombre, dans mon silence, d’une plainte étouffée ?
J’en avais tant à dire, entre nous, ce soir-là,
J’allais tout te confier, en retenant mes larmes
De sourdre de mon cœur pour fondre sur tes mains
J’aurais voulu te dire de n’oublier jamais
Le Paradis que fut notre amour partagé
J’aurais voulu te dire, mais le souhaitais-tu ?
Comment s’est délité au fil du temps qui tue
Le passé lumineux de notre communion
Comment la vie qui va, sans prév’nir ceux qui s’aiment
Exile l’un de l’autre les cœurs qui se croyaient unis
Comment les vents de sable dans le désert du monde
En effaçant nos pas, nous ont masqué la voie
De l’oasis secrète où renaît l’Amour Source
Ô mon amour, mon âme sœur, ô ma tendresse
Laisse-moi te redire, en parlant toi et moi,
Les mots de la promesse qui tissaient notre joie
Laisse-moi te crier qu’il faut nous deux recommencer
Qu’il n’est aucun bonheur à jamais révolu
Que nous pouvons changer le monde et recréer la vie
Sans céder au vertige qui fait dire jamais plus
Qu’il n’est pas d’âme, seule au monde, inconsolée
Qui ne puisse être en toi, par toi, infiniment comblée !
J’aurais voulu te dire… et tu m’aurais reçu
Tu te serais rappelée à nous, toi qui ne me regarde plus
J’aurais tant aimé lui dire… Mais elle était maintenant sans voix pour moi
Comment s’entendre encore si l’on ne s’écoute plus ?
FBH (Juin 2021)
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