Nuit Noire. Silence de l’Heure.
Les sons s’en sont allés
Sans laisser de lueurs
L’univers se tapit, refuse de parler.
Ô ce silence qui sonne au moindre des départs !
L’abandon sans retour de tout ce qui sépare
Plus de chaleur !
Plus de jour
Ni de « bonjour ! »
Plus de bonheur
Plus de parole, non plus d’amour,
À jamais dans la nuit n’avoir plus qu’à se taire !
Rien ne bat plus que le glas dans le cœur
Les Rumeurs disparues
Dans la Peine se terrent
S’enfouissent, s’essoufflent, et se sont tues…
Rien ne bat plus que le glas dans les cœurs
Et l’Enfant, seul dans sa demeure
Où sur les murs la brume pleure,
S’entend grelotter dans l’Écho qui se meurt :
« A peur, a peur, peur… »
Le Songeur (24-10-2019)
(Jeudi du Songeur suivant (215) : « POUR UNE DÉCROISSANCE DE L’EGO » )
(Jeudi du Songeur précédent (213) : « QUAND TOUT SE PASSE COMME SI… » )